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Tcheu dis !

2 juin 2014

Where are you ?

J'suis perdu. Dans le noir, dans la brume.
Sans lampe et sans lune.
Comme une enclume. Comme un vieux bloc de béton qui lutte pour sortir de l'eau.

Pourquoi tu luttes, mon grand ? Par habitude, connard.

Plus j'avance, plus c'est flou moins c'est fou. Et plus c'est dingue et décalé.

De la merde, de la merde, toujours de la merde. J'en peux plus.
J'ai envie de m'envoler, j'ai les pieds attachés. Putain mais lâchez moi. Pourquoi ?
Pourquoi ça marche pas ?

J'vous vois, vous, les autres, vous souriez, vous avancez. Ca roule pour vous. Comment vous faites ?

J'suis détraqué, déglingué. Je bois même pas pour oublier. J'ai arrêté de fumer. Mais ça va pas mieux. 

Voilà merde. J'avance pas à pas à contresens sur un tapis roulant qui va plus vite que moi. J'comprends pas. J'suis pas débile. Enfin, pas plus que toi ou toi. Il y a un manque. Un putain de manque qui donne envie d'hurler, de crier à s'en faire péter les cordes vocales, à s'en vider les poumons, à se faire sauter les tympans et éclater la tête. Plus jamais, j'ai le souffle coupé. Plus jamais.

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C'est ton sourire qui me manque, ton regard. Ta façon d'faire de ma vie une petite mélodie chantante. J'en peux plus. J'veux mon fix, j'veux ma dose. J'me came, tu m'cames. Tu me calmes. Et si j'claque, ça sera lentement. Pour bien souffrir, pour bien crever, les yeux vides, sans étincelle. Juste toi, loin et moi ici.

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31 mai 2014

"J'aime pas les gens." Aka Première partie d'une diarrhée blog-attitude

J'aime pas les gens.

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Ceux qui aiment la musique mais qui
disent "Ca c'est d'la merde.",
Ou ceux qui disent aimer les gens mais
qui crachent dans ton dos,
Ou ceux qui aiment les animaux mais qui
tuent les araignées.

Vous êtes un peu lapinkrétin. Avec
vos délires cons a faire "BWAAAAAH" à tout va.
Bruyant, c'est ce que vous êtes.
J'crois que c'est parce que dedans vous êtes un peu vide, un peu mort.
Ou pt'êt' que vous êtes juste un peu con. J'préférais que vous soyez con en fait.
Ca serait une bonne excuse.

J'ai jamais bien compris. Trop ri avec vous.
J'ai toujours cru que j'étais à côté d'la plaque mais en fin de compte,
j'crois bien que c'est vous.
Vous vous levez dans les chaussures d'un autre à côté de la femme d'un autre dans le lit d'un autre.
C'est pas votre vie que vous vivez. Pas la mienne non plus.
Quand j'me dis ça, j'ai un grand soupir de soulagement.
Pour vous, j'suis trop "ci", pas assez "ça".
Et en fait, j'm'en cogne. J'vous regarde comploter, balancer et abîmer l'image que vous avez de l'autre.
Peu importe qui il est, d'où il vient.
Vous l'étiquetez et l'enfermez dans une toute petite boite ridicule.
Vous en dites du mal, vous lui faites du mal. Et votre excuse, c'est quoi ?
Qu'on vous en a fait d'abord. « Nan mais tu comprends, j'ai souffert dans ma vie. J'suis tombé sur des connards/des connasses. »,
« Non mais mon père, il était jamais là et il trompait ma mère, je fais pas confiance aux gens. ».
Tu parles d'excuses. T'es pas le seul con à t'être fait baiser la gueule.
Soit. Ta réponse à ça, c'est des conneries, va chier, j'te parle plus, t'es trop con pour moi.

 

Puis un jour vous vous réveillez.
C'est l’ébahissement total.
Vous vous rendez compte que vous connaissez pas la personne qui partage votre vie,
votre lit, vos amis.
Que le boulot que vous faites vous plaît pas. Et vous vous dites
« putain de système métroboulododo ».
Zéro. ZERO ZERO ZERO.
Zéro remise en question.
Comment ça pourrait être de ta faute ?!
T'as fait ce qu'on t'a dit.
Tu t'es mis dans une case, t'as mis tes contemporains dans d'autres et t'as commencé une petite vie rangée.
T'as fait ce qu'on t'a dit, oui oui.
Papa-maman, ils sont contents.
Et toi, tu te pisses dessus depuis que tu t'es réveillé.
La nana là, tu l'aimes pas. Ton boulot non plus.
C'est un peu d'la merde de rester assis derrière ton bureau, avoue ?!
Ouvrir les yeux, c'est rien couillon. Après, faut passer à l'action.
T'es qu'un con, c'tout. Tu m'emmerdes. J'm'ennuie avec toi.
Mon cœur, il est à plat à tes côtés. Va vivre ta putain de vie, laisse moi vivre la mienne.
J'vais bien me passer de tes coups de couteaux dans le dos, de ta bave de crapaud et de ton regard plein de préjugés.

Voilà où j'suis. Perdu, complètement halluciné.
J'dis pas que j'suis parfait, non non.
Moi aussi j'ai envie de me moquer. De rire aux éclats parce qu'on fait BWAAAAh à côté de moi.
Juste ça m'fait pas vraiment rire de faire mal à quelqu'un.
Ca m'fait pas vraiment rire de crier comme un con sans raison.
Moi aussi, j'ai souffert.
Ma réaction, ça pas été de te cracher à la gueule même si t'es une pute, une connasse sans nom, sans scrupule.
J'ai rien fait. Paralysé. J'suis resté assis là, comme un âne mort à deux d'tension.
Puis comme ma réaction te plaisait pas,
t'as posé la première brique d'un mur, la première plaque d'une armure entre toi et moi.
Et j'ai toujours pas bougé, j'ai continué à essayer.
Puis un autre a continué à bâtir le mur entre les gens et moi.
Consolider l'armure censée me protéger des gens un peu con comme toi.

Vingt années plus tard, le mur et épais, l'armure est lourde.
Et le pire, c'est que c'est plaisant d'en jouer.
On peut passer pour un dur sans cœur aux yeux de la majorité.
Boire des coups avec des gens qui s'en foutent qu'on soit là et s'en foutre.
Leur raconter d'la merde et s'en foutre qu'ils n'écoutent pas.
Ca brasse le vent, les gens. Ca passe le temps.
Ca fait pas oublier, par contre.
Enfin, pas longtemps.

 

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